Les haniwa (埴輪, « cylindres de terre cuite ») sont des terres cuites funéraires japonaises. On les a retrouvés sur de nombreuses tombes de la période Kofun (古墳時代, Kofun jidai), du IIIe siècle au VIIe siècle. Le mot kofun désigne en japonais le type de tertres funéraires, souvent « en trou de serrure » mais aussi rond ou carré, qui apparait dans la seconde moitié du IIIe siècle et disparait au cours du VIIe siècle[1].
Ils sont un sujet de recherches scientifiques et archéologiques depuis l'ère Edo (江戸時代).
Les sources anciennes évoquant les haniwa sont peu nombreuses. On compte parmi elles le Nihon shoki (日本書紀, Annales du Japon, début du VIIIe siècle).